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La Fédération française de la franchise, fédération professionnelle des franchiseurs et de leurs franchisés, salue le travail mené par le Gouvernement pour accompagner les entreprises depuis le début de la crise mais souligne l’importance vitale pour ses adhérents, vivier de TPE et PME, d’aller aujourd’hui plus loin sur le sujet des loyers.

Levons avant tout un malentendu établi : sous couvert de « grandes enseignes », nos réseaux de franchise sont composés d’entrepreneurs indépendants, lesquels ont contracté un emprunt – la plupart du temps assorti de garanties sur leur patrimoine personnel – embauché leurs salariés, conclu des contrats avec les fournisseurs et naturellement signé leur contrat de bail.

Derrière ces enseignes ne se cachent pas des multinationales ! Quelques chiffres : un franchisé emploie en moyenne 9*salariés – et est âgé de 47 ans.

La particularité de ce modèle qui, rappelons-le, a généré en 2019, 68 milliards d’euros de chiffre d’affaires et 757 852** emplois (directs et indirects) doit absolument être prise en compte dans les discussions en cours desquelles aucune solution n’a pour l’heure pu être trouvée pour nos entreprises :

  • La moitié (47,2%) d’entre elles n’est pas éligible aux annonces d’annulation des loyers faites à destination des très petites entreprises, car elles ne remplissent pas les conditions d’accès au fonds de solidarité notamment celles liées au nombre de salariés, et/ou à la détention de plusieurs points de vente via une société-mère ;
  • Elles ne sont pas non plus éligibles aux annonces faites par les fédérations de grands bailleurs fonciers puisque seule une minorité d’entre elles a une foncière pour bailleur (22,3%), la majorité ayant pour propriétaire une SCI (55%), 5% un bailleur institutionnel et 17% une personne physique.

 Le constat est clair 77 % de ces entrepreneurs ne sont pas couverts par les annonces des grandes foncières.

Retrouvez le communiqué de presse complet ici

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