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Après avoir franchi en 2014 le cap des 100 unités franchisées, Temporis accélère.

Les agences se multiplient, affichant une rentabilité d’autant plus remarquable que le secteur peine encore à repartir.

Agence Temporis Toulouse

Après Nantes-Ouest le 2 juillet, Grenoble-Ouest le 4 août, le réseau Temporis a ouvert le 14 septembre 2015 sa 121ème agence de travail temporaire en franchise. Depuis le début de l’année, 11 agences ont ainsi rejoint le réseau qui a, en 2014, franchi le cap des 100 unités en France.

Créée en 2000, la chaîne s’est jusqu’ici développée au rythme moyen de 8 agences supplémentaires par an. “Nous avons toujours voulu aller à notre rythme en choisissant des personnes qui partagent nos valeurs”, explique sa présidente fondatrice, Laurence Pottier Caudron. Désormais, de fait, Temporis accélère.

D’abord parce que chaque franchisé doit, contractuellement, ouvrir plusieurs agences sur sa zone (les dates et les lieux sont prévus dans les contrats). Mais aussi parce que le succès des franchisés en place dope le recrutement de nouveaux entrants. Cela a d’ailleurs commencé, en 2014, avec “18 nouvelles agences dans l’année”.

Le franchiseur reste toutefois prudent, conscient que des sorties de réseaux sont toujours possibles et n’annonce qu’un objectif de 160 agences dans 5 ans, soit un rythme de 8 par an. Même s’il en  souhaite certainement davantage.

Une franchise très rentable pour les franchisés

Le réseau n’augmente pas seulement en taille. Pour 2015, Laurence Pottier Caudron espère une progression du chiffre d’affaires “comprise entre 16 et 18 %” (16 % en 2014). Alors qu’à la fin du premier semestre, le marché du travail temporaire “n’était qu’à +2…”

Sa confiance, le franchiseur la tire des résultats de ses 80 franchisés.  Des résultats convaincants, voire spectaculaires. La quasi-totalité des agences franchisées Temporis de trois ans et plus publient en effet leurs comptes annuels. Ce qui, déjà, en soi, est assez rare. (“Et ceux qui ne le font pas comptent parmi les meilleurs”, affirme la dirigeante.)

Mais surtout, la plupart des CA que l’on peut constater sur des sites comme societe.com sont  de 3 millions d’euros et plus. Et les plus anciens font nettement mieux. Jusqu’à 6 millions comme à Bordeaux, voire 7 comme à Annecy.

En outre, les bénéfices sont de l’ordre de 3 % du CA, soit, dans la plupart des cas, entre 90 000 et 200 000  euros par an (dès l’année 3). Pour un investissement initial de 140 000 € hors local. Une rentabilité à faire pâlir nombre de franchiseurs. “Qui ne préjuge pas des rémunérations que se versent les exploitants”, ajoute la dirigeante.

Accélérer sans perdre ses valeurs

Consciente de sa réussite, la fondatrice de Temporis reste lucide. Tout en reconnaissant son entrée en phase d’accélération, elle veut continuer à “s’offrir le luxe d’une sélection sur ses valeurs.

Laurence Pottier Caudron souhaite aussi développer sa deuxième marque Temporis Consulting “afin d’accompagner la tertiarisation de l’économie”. Et ouvrir en 2016 à Paris intra-muros des agences spécialisées par types de métiers. Elle commence également à penser sérieusement à l’international.

Publié le 21 septembre 2015
par Jean-Pierre Pamier – Franchise Magazine

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