In Mot d'expert

1 – La bataille pour les principes de reporting est en cours entre les différentes organisations de normalisation. L’IASB et l’EFRAG, ainsi que la SEC, préparent actuellement (ou ont produit) les premières ébauches de leurs normes (ISSB et ESRS). L’Europe est le continent qui a le plus d’expérience dans ce domaine. Elle vient de publier son calendrier pour les nouveaux rapports de durabilité. Celui-ci s’appliquera à partir de l’exercice 2024.

Les équipes RSE devront être à jour sur les questions de reporting en 2023. Afin de respecter les délais de reporting des années suivantes, les entreprises cotées en bourse devront rassembler et mettre en forme de nouvelles informations sur la durabilité. Tout cela dans le cadre d’une Taxonomie verte, qui est également en train de mûrir.

2 – La formation des employés
Autre défi pour les entreprises : elles doivent former leurs salariés pour répondre aux exigences et aux besoins de la transition écologique. Pour développer les compétences nécessaires à une transformation durable, les salariés devront être formés aux enjeux de la RSE, du climat et de la biodiversité. Il est aussi important de créer une base de connaissances et de sensibilisation commune que de développer des compétences spécifiques, telles que la communication responsable, l’achat responsable, l’analyse ESG, etc.

Les enquêtes montrent que les employés veulent pouvoir intégrer la durabilité dans leur vie professionnelle et donner un sens à leur travail chaque année. Les employeurs s’engagent davantage dans la formation de leurs employés grâce aux nombreux outils disponibles : MOOC Fresques, e-learning, formations immersives, ateliers de coconstruction, et MOOC Fresques.

3 – Diriger les leaders
Les entreprises devront impliquer et former leurs dirigeants afin de s’engager réellement dans la transition sociale et écologique. Le comité de direction et les cadres de l’entreprise jouent un rôle clé dans la définition de l’orientation stratégique en matière de durabilité. Ce sont eux qui décident de l’orientation des modèles économiques et du positionnement de l’organisation. Tous les responsables des domaines stratégiques, opérationnels et autres doivent être pleinement formés et engagés.

4 – Frugalité, sobriété et frugalité
Il est difficile d’ignorer l’importance de la sobriété dans le contexte actuel de crise énergétique. Cette notion est au cœur de toutes les réflexions des acteurs publics et privés. Les départements RSE ont cependant pris cette question au sérieux et tentent aujourd’hui de mettre en place une stratégie basée sur la frugalité, la sobriété et la réduction des déchets.

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